Le Noni est un fruit peu connu qui fait environ la taille d’une pomme de terre. Si vous avez déjà eu l’occasion d’en avoir un dans les mains, vous avez certainement remarqué que son odeur était particulièrement désagréable. Du point de vue de son apparence, il présente une couleur verte claire et l’intérieur du fruit tire sur le blanchâtre. L’appellation scientifique du noni est Morinda Citrifolia. Le Noni est initialement appelé « nono » ou bien encore « pomme-chien » et on retrouve des traces de sa consommation il y a déjà plusieurs siècles. Même si sa popularisation et sa commercialisation ne s’est faite qu’à partir des années 1990, les bienfaits du Noni ont été mis à profit il y a déjà longtemps. Il semblerait que les racines, les feuilles et l’écorce de l’arbre dont provient ce fruit soient utilisées depuis plusieurs millénaires, également pour leurs vertus médicales impressionnantes. Au total, plus d’une quarantaine de remèdes auraient été concoctés il y a des milliers d’années avec cette simple plante. A l’époque, la plupart des gens consommaient le Noni en feuilles, en écorces ou bien en racines, il est aujourd’hui possible de le retrouver sous forme de jus afin de faciliter considérablement sa consommation. Parmi les éléments les plus importants qui rentrent dans la composition du Noni, on retrouve la xéronine. Ce composé chimique, que l’on trouve également dans l’ananas, aurait un effet positif sur notre organisme. En effet, il semblerait que la xéronine ait la capacité de renforcer la structure de nos cellules et de concentrer l’énergie qui se trouve dans l’eau présente dans notre corps. Pour combattre les infections bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques ; prévenir la formation ou la prolifération de tumeurs ; soulager les rhumatismes et l’arthrite ; traiter les troubles menstruels. Usage externe : traitement des blessures, des plaies et de l’inflammation. Les données sont insuffisantes pour suggérer un dosage pour les usages traditionnels et pour les allégations des nouveaux usages des extraits et du jus de Noni que l’on retrouve dans le commerce. On pense que les Polynésiens font un usage médicinal du noni depuis plus de 2 000 ans. Traditionnellement, toutes les parties de la plante sont utilisées : feuilles, racines, écorce, fleurs et fruits. On a répertorié une quarantaine de remèdes traditionnels renfermant l’une ou l’autre des parties de la plante. Les usages externes comprennent principalement le traitement des blessures, des plaies et de l’inflammation. Les usages internes sont très variés : rhumatismes, arthrite, troubles menstruels, maux de gorge, diarrhée, cancer, stimulation du système immunitaire, infections bactériennes, virales, parasitaires ou fongiques, etc. . Même si les fruits mûrs de noni dégagent une odeur désagréable, plusieurs explorateurs européens ont rapporté que les Polynésiens les consommaient, surtout en période de disette.
 Tous distributeurs de jus de noni affirment, dans leurs sites Internet ou sur leurs dépliants publicitaires, que leur produit peut soulager ou guérir de nombreuses maladies comme le cancer et le diabète, en passant par l’hypertension, les allergies, les migraines, sans oublier la maladie d’Alzheimer, la fibromyalgie, l’arthrite et l’obésité… Aucune de ces allégations ne repose sur des données cliniques de qualité.













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