Le pissenlit est une plante dont les bienfaits ont été découverts dès l’Antiquité, mais n’ont été démontrés qu’au XVIe siècle. Le pissenlit possède de nombreuses propriétés, entre autres celle d’être un dépuratif, un diurétique, une plante efficace contre les calculs biliaires et rénaux, utile contre l’inappétence ou certaines maladies de la peau.
Nom scientifique : Taraxacum officinale. Noms communs : pissenlit, dent de lion, parfois liondent, ou encore salade de taupe. Nom anglais : dandelion. Classification botanique : famille des astéracées ou composées (Asteraceae ou Compositae)
Formes et préparations : soupes, décoctions, tisanes, gélules, capsules, salades, extraits (secs ou fluides) et infusions
Utilisation interne du pissenlit: Stimule et apaise le foie : le pissenlit est utile contre les problèmes de foie, contre l’engorgement du foie et les soucis de vésicule biliaire.
Vertus dépuratives : agit en cas de constipation, de digestion difficile, d’excès de cholestérol ou même en cas d’inappétence. Prévient les problèmes rénaux : insuffisance urinaire ou hépatique, troubles biliaires. Utilisation externe du pissenlit: Lutte contre les manifestations cutanées : dermatose, maladies de la peau. Combat les peaux affectées et abîmées : cors, poireaux, verrues.
Effets positifs du pissenlit sur les systèmes digestif et hépatobiliaire. En effet, les feuilles de pissenlit sont réputées pour renfermer des minéraux et des vitamines en grandes quantités. Elles permettent également de traiter l’inappétence, les troubles de l’estomac ou urinaires. Contre les troubles digestifs, le pissenlit peut aussi agir comme un anti-inflammatoire. Il a donc une fonction hépatique. Le pissenlit possède une autre vertu thérapeutique : l’effet diurétique, c’est-à-dire qu’il permet de traiter l’ hypertension artérielle, l’insuffisance cardiaque ou, plus rarement, l’hyperkaliémie (qui correspond à un excès de potassium dans le plasma sanguin). Stimulation enzymatique du foie et des reins.
L’utilisation du pissenlit comme plante médicinale trouve ses origines dans l’Antiquité grecque. Cependant, les premières véritables utilisations du pissenlit remontent au XVIe siècle, durant lequel les médecins l’utilisaient pour soigner les maladies du rein. Le pissenlit a ensuite été employé pour soigner les troubles de la vésicule biliaire, pour faire baisser la fièvre, lutter contre la rétention d’eau, les rhumatismes ou les problèmes de peau. Le pissenlit a été introduit par le Dr Leclerc en ce qui concerne ses bienfaits sur le foie et les voies biliaires. Il faut savoir qu’en Chine cette plante était même vue comme un remède pour soulager les patients atteints de cancers ou d’hépatites.
Le pissenlit est une plante à tige creuse, qui comporte un capitule solitaire plat et de couleur jaune : ce sont là ses fleurs, qui sont ligulées. Cette couleur toute particulière est visible de mai à novembre, lorsque le capitule est fleuri et donc prêt à être récolté. C’est une plante herbacée particulièrement vivace, avec une souche épaisse et une racine qui peut descendre jusqu’à 50 cm dans le sol. Ses feuilles, très appréciées pour les préparations, sont disposées en rosettes et réparties de façon inégale, en triangle. C’est une plante que l’on rencontre tout au long de l’année, notamment dans les champs et les prairies, mais aussi dans les endroits humides. Parties utilisées
En phytothérapie, on utilise principalement la racine (pour ses vertus cholagogues) et les feuilles (pour leurs propriétés cholérétiques). Les principes actifs du pissenlit sont la taraxine, les terpènes, les flavonoïdes (lutéoloside, cosmosioside, lutéoline-rutinoside), les phytostérols. Le pissenlit se compose aussi de stérols et d’acides phénoliques.
Les feuilles et les racines de pissenlits ont des bienfaits respectifs, mais des propriétés autres si les deux parties de la plante sont associées (ce qui aura pour effet de traiter non seulement les reins, mais aussi le foie). On recommande cependant de ne pas prendre au-delà de la dose quotidienne, qui est de 30 g pour les feuilles et 15 g pour les racines.
En utilisant seulement les feuilles de pissenlit, il est possible de faire une infusion (4 à 10 grammes de feuilles dans 150 ml d’eau, jusqu’à trois fois par jour) ou bien une teinture de feuilles de pissenlit (2 à 5 ml trois fois par jour). En extrait liquide ou en jus, on conseillera l’équivalent d’une ou deux cuillères à soupe trois fois par jour. Pour les racines, il est possible de les prendre en décoction, en extrait ou bien en teinture. L’extrait peut se prendre en comprimé ou bien en capsule : 750 à 1250 mg trois fois par jour. En décoction, la préparation est simple : faire bouillir de 3 à 5 g de racines dans une tasse ou un bol, pendant une dizaine de minutes, à renouveler trois fois par jour. Le pissenlit ne possède pas de précautions d’emploi particulières, sauf en cas de calculs biliaires, où il est préférable de rencontrer un médecin au préalable. D’autre part, il est conseillé de ne pas utiliser le pissenlit en cure continue tout au long de l’année, mais plutôt d’en effectuer une de quelques jours ou semaines lors des changements de saisons.
En cas de grossesse, d’allaitement, de maladie cardiaque ou rénale, ce genre de cure n’est pas à envisager. Par ailleurs, toutes les personnes allergiques aux plantes de la famille des astéracées (comme la marguerite) doivent consulter un médecin au préalable. Aucune autre toxicité particulière n’est attribuée au pissenlit. L’usage du pissenlit peut provoquer des allergies cutanées, à cause du latex de la tige, mais cela reste très peu répandu. De même, il peut provoquer des effets secondaires brûlures d’estomac, nausées, mais ce sont des cas rares et isolés.
En mélangeant le pissenlit à la piloselle et à des queues de cerise, on obtient une préparation idéale pour soigner la rétention d’eau. Pour soigner les calculs urinaires, le mélange pissenlit et orthosiphon est un choix excellent. Pour une simple cure détox, une préparation à base de pissenlit, de radis noir et de sureau fera tout à fait l’affaire. Enfin, il peut être intéressant de combiner le pissenlit, qui a des vertus diurétiques avérées, avec d’autres plantes ayant les mêmes vertus.
Quelle que soit la préparation choisie, le pissenlit possède des vertus médicinales dans les indications préconisées. Cette plante est aussi bien favorable à la digestion qu’à l’aspect extérieur (effet antioxydant), elle a des propriétés anti-inflammatoires et diurétiques. De plus, le pissenlit, au-delà de toutes les préparations thérapeutiques possibles, se mange aussi en salade.
Attention cependant, le pissenlit n’est pas à consommer sans modération ou à la légère. Pour toutes les personnes allergiques à cette famille de plantes (astéracées), toutes les personnes sous traitement anticoagulant ou souffrant d’une maladie de la vésicule biliaire ou d’une maladie cardiaque, il est fortement déconseillé d’en boire ou d’en manger. Bien suivre également les doses indiquées, les dosages journaliers ne devant pas être dépassés. Les recherches sur les propriétés de cette plante : la Commission E, une communauté scientifique allemande, et l’European Scientific Cooperative on Phytotherapy (ESCOP) ont notamment reconnu ses vertus. Actuellement, des expériences sont faites pour démontrer les bienfaits anticancer, antidiabète ou encore antioxydant de ses composantes. Le pissenlit est par ailleurs inscrit et reconnu dans de nombreuses pharmacopées officielles dans le monde, et même aux Etats-Unis.
https://www.doctissimo.fr/html/sante/phytotherapie/plante-medicinale/pissenlit.htm
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